Dernière ligne droite, c’est la fin, le début, et le bordel en même temps.

Quitter son job, quitter son appart’, quitter sa famille, ses amis, son confort, son train-train. Pour le mieux, pour découvrir, pour apprendre.
J’attends patiemment le départ depuis longtemps. Je suis maintenant dans l’action, l’appartement se vide, le tri se fait dans mes affaires, dans ma vie.
Plier au fond de ma consigne, mon hamac et mon drapeau brésilien m’accompagneront. D’autres affaires, casseroles et cocottes m’attendront en France, au repos.

Je réalise que je ne possède pas grand chose. Tout rentre dans quelques consignes et cartons. La plupart de ces affaires ont peu de valeurs. Un macbook acheté 5 ans en arrière, un sac d’un grande marque acheté bradé. Si mes consignes disparraissent, je pleurerais surement. Je pleurerais mes nounours, mes médailles, mes pots en verre Le Parfait.

Le départ imminent permet de ressentir les choses différement.
On sait au fond de soi que les choses qui nous embetent aujourd’hui seront très loin d’ici quelques semaines. On relativise.
On sait au fond de soi que les choses que l’on aime seront aussi très loin d’ici quelques semaines. On en profite au maximum, parfois trop ( .. le chocolat ?).
On est partagé par la retenue de découvrir, de gouter de nouvelles choses, de peur qu’elles nous manquent, et par l’envie d’y foncer, par gout du risque et de la nostalgie.
On sait qu’on aura aussi beaucoup à goûter, la bas.

Le départ

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